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Des prix aussi pour les PME féminines et durables

Bernard Schmid, directeur de Promove: «Notre envie est de valoriser les femmes qui contribuent à l'économie régionale et des entreprises inspirantes en termes de durabilité».

L'année 2019 aura sans aucun doute été celle de la montée en puissance des femmes et de la conscience verte. Promove ne l'a pas oublié au moment de lancer, lundi prochain, l'appel à candidature pour les Mérites économiques (le délai expire au 30 avril) qu'elle remettra le 19 novembre. Pour ses deuxièmes Mérites après ceux de 2018, l'organe de promotion Riviera-Lavaux, basé à Montreux, a opté pour deux nouvelles catégories: le développement durable et l'entrepreneuriat au féminin. Tous les candidats de l'une des quatre principales catégories – entreprendre, impact, proximité, rayonnement – seront évalués sous cette double loupe. «Il s'agit de stimulation positive, explique le directeur, Bernard Schmid. Notre envie est de valoriser les femmes qui contribuent à l'économie régionale et des entreprises inspirantes en termes de durabilité.»

Pour Valérie Véron, de Femmes PME Suisse romande, le prix spécial, qui portera le nom de l'association basée à Paudex et forte de 400 femmes managers, va dans le bon sens: «Mettre en lumière les compétences managériales, la créativité et l'engagement des femmes dans les PME, résume-t-elle. Ce prix permettra aux lauréates d'accroître leur visibilité en Riviera-Lavaux et en Suisse romande.»

Au chapitre développement durable, Michel Bloch se réjouit aussi de l'initiative, lui qui travaille au quotidien à rendre plus Verte «Vevey la Jolie» avec sa casquette de responsable du programme Agenda 21 de la Ville. Membre du jury des Mérites, il confirme une dynamique générale qui va dans le bon sens «même s'il existe une marge de manœuvre encore très importante».

Les labels ont la cote

Dans la droite ligne de Promove (et avec sa collaboration), Michel Bloch avait déjà contribué à organiser le 28 novembre dernier une conférence à Vevey sur le principe de la certification durable: en suivant le cahier des charges d'un label, des entreprises valorisent leurs efforts et ciblent les améliorations potentielles.

Sylvain Gaeng, avec son agence de communication B+G & Partners, à Montreux, a obtenu le label «B Corp», qu'il partage avec la très éthique marque de vêtements Patagonia, un modèle pour les adeptes. «Comme nous avions déjà une grande fibre sociale en tant qu'organisateurs de manifestations caritatives et que nous sommes actifs sur le terrain associatif, je pensais que nous serions certifiés les doigts dans le nez, mais je me suis trompé. Mais au final, ce processus a non seulement soudé l'équipe, mais il nous a aidés à aller encore plus loin dans le sens d'un capitalisme conscient.»

La tendance à la certification est du reste clairement à la hausse, et là aussi «2019 aura été un point de bascule», selon Christophe Fischer, patron de la société veveysanne PME Durable, qui accompagne des entreprises dans leur démarche. «En Suisse, on retombe grosso modo sur deux certifications: Eco Entreprise et B Corp. La première, romande et gérée à Neuchâtel, a été décrochée par 250-300 entreprises. La seconde, venue des États-Unis, par 3200 dans le monde, dont 20 en Suisse, un dernier chiffre appelé à doubler en 2020.»